Saint-Sébastien, de Botticelli à Keith Haring

© Keith Haring Foudation

L’un des martyres favoris des artistes est celui de saint Sébastien. Tout d’abord représenté sous les traits d’un homme mûr et barbu il a pris progressivement la forme d’un jeune éphèbe attaché à un poteau et criblé de flèches. Même si cette représentation est peu vraisemblable, le chef des gardes prétoriens de Dioclétien ne pouvant être un adolescent, elle a progressivement occulté la première et pour devenir l’une des icônes de la communauté homosexuelle. Parmi les représentations modernes, la plus marquante est certainement celle de George Lois et son portrait de Muhammad Ali en couverture d’Esquire, la plus kitsch, celle de Pierre et Gilles et la plus décalée celle de Keith Haring. Une exposition est consacrée à ce dernier par Le BAM, Musée des Beaux-Arts de Mons (Belgique), intitulée Keith Haring : All-over. Pièce maîtresse de l’exposition : une série de 28 peintures sur plaques métalliques, jamais exposée dans son intégralité, pour un total de plus de 70 mètres de long.

© George lois, © Pierre et Gilles

Leave a comment