© Norman Rockwell Museum
Que l’on aime ou pas Norman Rockwell, il n’est pas difficile de lui reconnaître un grand sens de l’observation et de la mise en scène. Chacune de ses illustrations pour la couverture du Saturday Evening Post représente une tranche de vie, une infime parcelle d’histoire américaine. Ce réalisme teinté d’humour est emblématique d’une vision de l’Amérique des années 30 à 60. Le traité en est peut-être un peu « kitsch », il n’en a pas moins influencé des générations d’illustrateurs et de photographes publicitaires. Je me suis toujours demandé comment il arrivait à un tel niveau de détail. Une exposition itinérante organisée par le Norman Rockwell Museum intitulée « Norman Rockwell : Behind The Camera » lève un coin du voile. En effet, on y découvre que toutes les illustrations de Rockwell postérieures aux années 30 sont construites à partir de photos très précises.
© Norman Rockwell Museum
© Norman Rockwell Museum
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Je ne sais pas si vous partagez ce sentiment, mais je suis content de savoir que tous ces personnages sympathiques (le barman indiscret, la petite fille noire, le gamin sur son tabouret de bar…) ont vraiment existé. D’un autre côté, les poses (photos) sont tellement artificielles que je trouve paradoxalement leurs transpositions illustrées presque plus réalistes (sous entendu : je sais que c’est un dessin, donc je me concentre sur l’histoire qu’il raconte et pas sur la véracité de la scène)…
Norman Rockwell: Behind the Camera
Vernissage Samedi 7 Novembre, 17:30 – 19:30 p.m.
Norman Rockwell Museum 9 Route 183 Stockbridge, MA. USA
Un livre portant le même titre signé par Ron Schick est édité en parallèle de l’exposition.
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